Faîtes du bruit !!!

 

Dans un monde où les occasions de relâcher le stress sont rares et où la routine du quotidien peut être aliénante, les festivals constituent une alternative extraordinaire. Ils offrent aux individus un cadre unique leur permettant de quitter leur vie ordinaire pour un court laps de temps et ainsi mettre de côté tous les soucis du quotidien. Dans cet espace-temps unique, chacun est libre de se comporter comme il l’entend, sans crainte d’être jugé.

C’est là le coté le plus éclatant des festivals, le plus enthousiasmant Malheureusement il en est un plus sombre. Les festivals peuvent également et pour les mêmes raisons évoquées plus haut, être synonyme d’excès ou de dérives, de perte de vigilance et de prises de risques inhabituels d’autant que la consommation abusive d’alcool ou de produits stupéfiants désinhibe et perturbe les comportements.

 

 

Jusque là simplement mis à la disposition de chaque festivalier qui faisait l’effort de se rendre sur le stand de l’ANPAA (Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie ), les éthylotests et autres préservatifs ne remplissaient pas leur rôle de sensibilisation. En effet, ne se servaient que ceux qui se considéraient comme de potentiels utilisateurs, les festivaliers prudents, lucides.

Si l’ANPAA salue le comportement de ces festivaliers, ce sont tous ceux qui ne se considèrent pas comme concernés que l’association cherche à viser principalement. Ceux que l’idée n’effleure que si elle leur est soufflée, ceux à qui la prudence doit être insuffler. Prévenir c’est risquer moins!

 

 

Pour ce faire, l’ANPAA décide de changer de stratégie et souhaite mettre à la disposition de chaque festivalier dès l’entrée sur site, un kit de sensibilisation comprenant : 2 éthylotests jetables, 2 préservatifs, 2 bouchons d’oreilles et un cendrier de poche.

 

C’est à nos jeunes designers accompagnés du designer Romain Cavroy, que l’association a fait appel pour concevoir un objet-contenant compatible avec le contexte si particulier des festivals. L’ANPAA leur a demandé, afin que ce kit ne devienne pas une ordure de plus encombrant ces larges espaces, de veiller à ce que chaque festivalier de la cible évoquée (de 17 à 22 ans ) éprouve l’envie de le conserver, de l’utiliser et non de s’en débarrasser au plus vite en le déconsidérant.

 

s’éclairer en Limousin, avec Élise Fouin

 

Le limousin, La Creuse, La Souterraine… Non mais c’est quoi ce trou ?

Le Limousin est comme toutes les régions de France, une région pas comme les autres. Une région qui possède un certain nombre de caractères identitaires qui lui sont propres comme les rapports particulier qu’elle entretient avec le monde rurale, à l’environnement, au poids de l’Histoire mais aussi à un certain enclavement voire parfois une tendance à l’autodénigrement.

Le Limousin, le pays des ploucs, des viocs, et des bovins en surnombre… Mais de nombreux artistes et intellectuels qui ont énormément voyagé par ailleurs, portent toujours sur le Limousin un regard flatteur. Du fait de son éloignement à toute frontière, maritime ou terrestre, le Limousin s’impose alors comme un conservatoire, un espace de mémoire. les auteurs, les artistes aiment les marges, les grèves … le Limousin c’est cette grève vers laquelle vont de si nombreux créateurs … le Limousin c’est l’anti Saint-Tropez.

La bouse ou la vie disait technikart, mais aussi une terre des métiers d’art recouvrant entre tradition, excellence et innovations des secteurs extrêmement divers représentés par les métiers de la céramique et des arts du feu plus généralement, de la pierre, du métal, du verre, du bois, du textile, du cuir, du papier…

Le Limousin, c’est le désert ! Mais c’est aussi cette impression d’être dans un grand parc anglais. Des chemins doux, quelques arbres, ces lignes de bocage puis vient la montagne et ces paysages plus sauvages. Des prairies qui font place à des tourbières, des landes à bruyères et à des forêts. Adossé au massif central, un grand bouclier, sorte de socle granitique, tellurique s’impose, le plateau de mille vaches. Pas de ruralité imaginaire où tout être vivant en dehors des villes ne peut être qu’une sorte d’extraterrestre arriéré mais une cohérence villageoise à l’échelle humaine où le travaille de l’homme est perceptible sans être inquiétant. Une nature omniprésente mais civilisée, puissante mais aux lignes douces, écrin, sanctuaire à l’opposé du stress des populations face à une actualité anxiogène.

 

La lumière façonne l’espace, compose des atmosphères, raconte des histoires. De la chandelle à l’OLED, en passant par les feux d’artifice, la lumière nous accompagne au quotidien et parfois échappe à ses contingences pour devenir œuvre. Le défi pour nos étudiants, apprentis designers a été de la façonner et de la modeler pour atteindre un équilibre harmonieux entre le caractère fonctionnel, c’est-à-dire la capacité de répondre de manière efficiente au besoin d’éclairage qu’ils ont déterminé, et le caractère émotionnel que l’éclairage et le luminaire génèrent. Ce dernier ayant une double dimension, celle à l’état de veille, celle à l’état de marche. Si la lumière est le langage, le luminaire est l’objet “parlant” qui instaure un dialogue émotionnel entre son environnement et l’homme qui y vit.

En s’appuyant sur l’expertise de la société New’Gen de Limoges, société spécialisée dans les solutions d’éclairage LED bénéficiant d’une réputation de qualité et de performance acquise à travers des réalisations diverses et accompagnés par La designer Élise Fouin, nos étudiants ont réfléchi à la conception d’un luminaire d’intérieur ou mixte, subtil et haut de gamme. Il s’agissait, pour eux, de penser un objet d’éclairage à la ligne résolument contemporaine. Objet séduisant, innovant. impertinent ou sage, irrévérent ou raisonnable, minimaliste ou spectaculaire qui interroge ses origines limousines, qui raconte cette région et qui, de façon métonymique témoigne d’un évident (ou non) ancrage local (historique, matériel, ethnologique, culturel, paysager…), de la singularité avec laquelle le designer curieux peut regarder et comprendre ce territoire.

 

 

Chauffe Marcel, chauffe!

Il en était déjà question dans un précédent article, la société Maugein, dernier établissement français à  fabriquer et exporter dans le monde entier ses accordéons grâce à de multiples techniques issues de la tradition, s’est offert un cadeau d’anniversaire en collaborant avec les étudiants de 2e année dnmade objet et design de produits dans la création de la radio Maugein.

L’entreprise Maugein, dotée d’un personnel au savoir-faire d’excellence, reconnue entreprise du patrimoine vivant par l’État, souhaite profiter du déploiement prochain de la radio numérique terrestre (RNT ou DAB+) pour proposer, sur le marché haut de gamme, un objet de technologie avancée digne d’un 100e anniversaire.

Il s’agissait pour les étudiants d’imaginer un objet à la ligne résolument contemporaine mais témoignant des valeurs qui font l’image de la marque Maugein. Celle de tradition, de savoir-faire d’excellence, véhiculée par son histoire, les médias, les musiciens eux-même mais aussi celle, si singulière que les étudiants ont perçu le temps de la visite de l’entreprise.
Leur ambition était alors de dépoussiérer l’image « musette », de penser un objet séduisant, innovant et que l’on est fier de disposer chez soi à une époque paradoxale où l’heure est à la dématérialisation musicale et au retour en force du disque vinyle.

Peut-on faire du design avec n’importe quoi? Oui, mais pas avec n’importe qui.

Une semaine de surcyclage, up’cycling week

La société Broussaud, basée au sud de Limoges, est spécialisée dans la fabrication de chaussettes haut de gamme depuis prés de 3 générations. Labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV), la petite entreprise familiale qui emploie une trentaine de salariés met son incomparable savoir-faire au service des plus grandes marques, Jean-Paul Gaultier, Stella McCartney et des plus grands pieds comme ceux de Stromae par exemple, en concevant la chaussette comme un accessoire de mode. Alexandra Broussaud, Directrice ce la société est une personne dynamique et éclairée à l’affût d’influences de tout type et sensible à l’existence de sites et sources créatives à-même de pouvoir nourrir son appétit culturel. Ses lectures, ses conversations l’ont amené à découvrir notre existence, nos projets, nos valeurs et ce que l’on pourrait qualifier comme notre espèce ce lecture contemporaine de l’époque mais en Limousin. Est-ce parce quelle ne peut se résoudre à voir détruire ce quelle sait être un matériau si noble ? Est-ce par une foi aveugle en la création ? Est-ce un dernier recours ? Est-ce pour le défi de confier à nos étudiants un objet si incongru qu’il prête parfois à sourire ? Est-ce un peu tout à la fois ? À vrai dire il s’agit là de l’hypothèse que l’on privilégie.
La société Broussaud met à notre disposition plus de 2 m3 de chaussettes. Il a s’agit pour nos étudiants, dans des groupes de travail métissés car composés d’étudiants issus des différents domaines de spécialité de l’établissement (matériau textile, objet, espace et graphisme), en usant de leurs origines, de leurs savoir faire et savoir-penser associés à leur discipline de spécialité, de questionner ce matériau, de le ré-inventer. De le considérer comme le point de départ du propos, comme le stimulus de tout un projet articulé autour d’un usage qu’ils ont eu à déterminer. Remettre ce matériau au début d’un cycle de création et enfin de production. Production unique chez eux pour un matériau qui n’aura pas réussi a être parfait chez Broussaud.

l’humain dans l’urbain

Les DNMADE Objet première année participent en 2019 au projet Trois écoles.

Petit rappel : ce projet rassemble trois établissements d’enseignement autour du matériau céramique. L’école d’ingénieurs de Limoges (ENSIL-ENSCI), le lycée du Mas Jambost de Limoges et le lycée Raymond Loewy de La Souterraine.

Autour de ce matériau, trois méthodes de travail se réunissent pour proposer des pièces originales et singulières, conçues et réalisées par des groupe mixtes regroupant au moins un étudiant de chaque établissement.

Le projet 2019-2020 est piloté par Boris Cappe, plasticien céramiste. Il questionne la présence de l’humain dans l’urbain.

Le plasticien Boris Cappe aide un élève à réaliser sa maquette.

Une première semaine de workshop a permis de trouver des idées pour répondre à la demande. Les étudiants ont travaillé en groupes et ont proposé trois solutions dont une seule a été validée. C’est celle-ci qui sera mise au point en deuxième semaine.

 

Durant la deuxième semaine d’atelier, chaque groupe d’étudiants développe l’idée retenue pour répondre au mieux à la sollicitation. Tout le monde participe. il s’agit de proposer à la fin de la semaine un dossier avec plans techniques et maquettes de principe. Cet atelier se déroule pendant une semaine dans les locaux du Mas Jambots. A chaque étape du projet, la forme de la proposition évolue sous les conseils de Boris.

 

Cette semaine de mise au point du concept s’est déroulée dans l’effervescence. Tout en se construisant, les maquettes ont fait grandement évoluer les projets. Chaque intervenant ajoutant son point de vue et ses savoir-faire.

Suite au prochain numéro…

 

Chauffe, Marcel, Chauffe !

En Corrèze, il y eu la famille Chirac mais il est aussi une petite ville qui possède des savoir-faire artisanaux singuliers : Tulle.

La manufacture d’accordéons Maugein qui fête cette année son centenaire reste le dernier établissement français à y fabriquer et exporter dans le monde entier ses accordéons grâce à de multiples techniques issues de la tradition.

L’entreprise Maugein dotée d’un personnel au savoir-faire d’excellence est reconnue entreprise du patrimoine vivant par l’État. L’histoire de l’entreprise Maugein le montre, la musique a toujours guidé leurs choix ; la musique et les musiciens. Marque reconnue depuis sa création, elle sert aujourd’hui tous les genres musicaux : la variété, le jazz, les musiques actuelles et les musiques du monde, …La réputation de Maugein et son rayonnement international lui permettent de participer à de nombreux salons d’envergure comme le salon Made In France de Paris ou la Design Week de Dubaï, mais même si depuis assez récemment le fameux “pianos à bretelles” s’est offert une image plus moderne, ce dernier apparaît encore mal comme une marque évidente d’innovation et aujourd’hui encore la marque Maugein est la référence « musette » à travers le monde. Maugein le sait, seul un objet de diversification lui permettra d’associer à son image des valeurs d’actualité, de pointe, d’innovation à associer à ses valeurs de tradition, d’excellence et de rareté
À ce propos, Maugein souhaite profiter du déploiement prochain de la radio numérique terrestre (RNT ou DAB+) pour s’offrir un cadeau d’anniversaire en collaborant désormais avec les étudiants de 2e année dnmade objet et design de produits dans la création de la radio Maugein. Un objet de technologie avancée

 

Cette radio sera entièrement fabriquée et assemblée à Tulles ainsi une visite attentive des ateliers a semblé indispensable aux étudiants tant elle leur a permis d’observer les compétences et maîtrises des artisans dans le travail de tous types d’essences de bois (ébénisterie et marqueterie), dans le travail du métal, de matériaux souples comme les cuirs, les tissus, les feutres, les cartons…, la peinture, les laques, les décors (dorures, inclusions, nacre,…).

Il s’agira pour les étudiants d’imaginer un objet à la ligne résolument contemporaine mais témoignant des valeurs qui font l’image de la marque Maugein. Celle de tradition, de savoir-faire d’excellence, véhiculée par son histoire, les médias, les musiciens eux-même mais aussi celle, si singulière que les étudiants auront perçu le temps de la visite de l’entreprise.

Charge à eux, en dépoussiérant l’image « musette », de penser un objet séduisant, innovant et que l’on est fier de disposer chez soi à une époque paradoxale où l’heure est à la dématérialisation musicale et au retour en force du disque vinyle.

Milan 2019

 

Cette année, la Design Week de Milan a rendu hommage aux grands maîtres du design italien. Les étudiants de la Souterraine ont pu participer à cet événement grâce à leur séjour de quatre jours à Milan et aux différentes visites organisées pendant cette grande fête du design.  Il ont pu voir le fauteuil iconique de Gaetano Pesce qui a fêté ses 50 ans sur la Piazza del Duomo. Après l’indispensable visite au salon du meuble et à son espace dédié aux jeunes designers, ils ont pu visiter La Triennale qui rendait hommage à la nature en proposant une très grande exposition intitulée Broken Nature et consacrée aux recherches en design proposant des solutions pour guérir la planète des nombreux maux qui l’accablent.

 

La caresse du bronze

Le contact avec la fourrure d’un animal de compagnie a pour chacun de nous, un effet apaisant, rassurant et relaxant.

Il s’agissait, dans ce projet autour d’un matériau ancestral, d’exploiter les qualités tactiles d’une matière à la fois dure et caressante. Il en appelle à l’intelligence de la main qui, au delà du clic, de la graphie ou du dessin est capable de goût, de choix en faisant éventuellement évoluer la forme tout en considérant le résultat en bronze de l’objet obtenu après moulage.

Grâce à l’intervention de Nicolas Paul, sculpteur sur bronze, les étudiants de DNMADE Objet, première année se sont confrontés à cette matière et au procédé de fonte à la cire perdue.

 

Première étape : fabrication des pièces en cire

Plusieurs cires sont utilisées pour modeler et sculpter les différentes pièces.

 

Fabrication des arbres avec différentes pièces de cire

Dans le cas de pièces de petite taille, il est d’usage de créer des arbres réunissant plusieurs de ces pièces pour favoriser le moulage et ensuite le coulage du métal. Ces arbres sont donc composés de pièces en cire très différentes réunies entre elles par des cylindres de cire appelés jets de coulée. L’ensemble forme comme un arbre.

 

Moulage des arbres

Ces arbres constitués de différentes pièces de cire sont maintenant recouverts de plusieurs couches de pâte qui après séchage constitueront une coque réfractaire pouvant supporter une cuisson à 1300 degrés. La première couche est passée au pinceau. les couches successives vont être réalisées par trempage.

 

 

Décirage des moules

Dans l’étape suivante, la cire à l’intérieur des moules est fondue. Modèles en cire et jet de coulée sont fondus ensemble pour laisser la place à un vide à l’intérieur des coques.  Ce vide épouse la forme des pièces. C’est dans cette forme creuse que sera coulé le métal en fusion.

 

 

Cuisson des moules

Les moules/coques doivent être cuits pour pouvoir recevoir le métal en fusion. Un four à Raku est donc installé sur le site pour cuire les coques. Il s’agit ici d’un four à bois.

 

 

 

La coulée

Nous arrivons maintenant à l’étape la plus stupéfiante du projet : la fusion du métal et la coulée dans les moules. Le métal est porté à température dans un four cylindrique. Cet accessoire a été mis à notre disposition par Nicolas Paul. Il permet de porter, dans un creuset en graphite, le bronze à 1300 degrés. Il s’agit d’un four à gaz.

 

Mise à jour des pièces

Les pièces sont maintenant extraites de leur gangue grâce à différents outils : marteaux, brosses, burins …

 

Travail sur les pièces

Il convient maintenant de travailler les pièces pour permettre au métal d’acquérir son image définitive : mat, brillant, doré ou bronzé. Chaque détail va apparaitre sous la caresse des différents outils.

 

 

Quelques réalisations

Voici quelques œuvres réalisées par les étudiants.

 

Se déplacer aisément

Conception d’un scooter médical pour personnes à mobilité réduite
Les séniors constituent désormais une part importante de la population. Or, du fait de leur âge, ils souffrent d’un manque d’autonomie dans leurs déplacements. Le scooter médical semble être une solution pour pallier cette perte de mobilité. Véhicule à motorisation électrique, il est prévu pour rouler sur des distances relativement courtes. Il permet à son utilisateur de continuer à mener une vie active. Cependant, le design des scooters actuels véhicule une image trop « médicalisée » pour intéresser un grand nombre d’utilisateurs potentiels. Pour répondre à cela, les étudiants de Design produit ont mené un projet permettant de rendre les formes et l’usage du véhicule plus désirables.

Les propositions présentées ici sont issues des recherches effectuées par les étudiants.

Marion BVrocard, scooter urbain
Marion Brocard, scooter urbain

C’est l’usage qui dicte la mise en forme et l’ergonomie de l’objet : un scooter destiné à rouler sur un sol carrelé n’aura pas les mêmes caractéristiques qu’un scooter des champs.

Vincent Perez, scooter pour pécheurs
Léonard Laudet, scooter carrosse pour visiteur de musée

Chaque proposition correspond à un usage différent du véhicule : ici le scooter est destiné à un grand-père qui va chercher ses enfants à l’école, là il s’agit d’un pécheur à la ligne transportant son matériel ou bien encore un scooter pour amateur de véhicules anciens.

Agnès Ména, scooter pour grands-parents

 

Enzo Upmeyer, scooter pour amateur de véhicules anciens
Jérémy Neusch, scooter sportif
Alice François, scooter hospitalier

Ces nouveaux véhicules visent à donner une image dynamique de leur utilisateur. Selon les usages imaginés, la position du conducteur est différente : confortablement assis pour se promener dans les bois ou assis/debout pour ramener un petit-enfant de l’école.

Anaïs Guittard, scooter des champs